Les frères Blaise : à l’aise et balaises à l'Olympic
Venus de la D2 des Spirou, les frangins ont à cœur de faire remonter directement en R2 un coach et un club auxquels ils tiennent beaucoup.
- Publié le 21-11-2019 à 08h21
- Mis à jour le 21-11-2019 à 08h22
Venus de la D2 des Spirou, les frangins ont à cœur de faire remonter directement en R2 un coach et un club auxquels ils tiennent beaucoup.
En cette fin novembre, les timides rayons du soleil peinent à faire voler en éclats les perles de gel incrustées dans la rue Napoléon Lejong.
L’hiver s’installe, comme partout. Partout ? Pas vraiment. Au bout du chemin, le printemps bourgeonne. La salle de l’Olympic Mont-sur-Marchienne bouillonne même après des saisons ressemblant à des hivers sans fin. "Nous sommes deuxièmes du championnat et toujours en lice en Coupes du Hainaut et AWBB. Tout le monde sourit en seniors et en jeunes. Quel contraste !" se réjouit le président Milano.
Cerise sur le gâteau, le club a retrouvé deux fils prodigues partis quelques années tutoyer les sommets nationaux. "Ils m’ont dit : ‘en fin de saison, pour le titre, on te met sur l’anneau pour te faire couper le filet du panier, parrain’", sourit le président. Parrain : voilà un terme qui transcrit bien le lien entre les frères Blaise, le club et son dirigeant.
Une complicité qui a ramené Benjamin et Thomas 4 échelons plus bas, en P1. "J’ai commencé à travailler et le Spirou ne voulait plus de quelqu’un de 22 ans dans le noyau B , expose l’aîné, Benjamin. Je suis parti et mon frère m’a suivi."
Pourtant, les propositions plus huppées ne manquaient pas. "Mais on a voulu venir en aide à notre club formateur", expliquent-ils. Benjamin, le vif, et Thomas, la technique, ont toutefois dû… s’adapter au niveau. "On se retrouve vite à 5 fautes vu l’intensité qu’on avait l’habitude de mettre avant", reconnaît Benjamin.
Les frangins se retrouvent néanmoins à tirer le groupe vers le titre. "On a une pression sur les épaules mais ce n’est pas ce qui nous effraie", insiste, plein d’assurance, Thomas, le cadet. Ils se savent bien encadrés par un de leurs coachs formateurs, à l’Essor. "Pascal Chouli a un projet sur 4 ans. On veut déjà être en R2 l’an prochain et même plus haut ensuite."
Évidemment, si le groupe reste bloqué en P1, les frères Blaise envisageront peut-être une autre aventure. Mais, en attendant, ils donnent tout pour honorer leur Olympic et toutes leurs sources d’inspiration. "On a énormément appris aux côtes des Wilmot, Lambot ou encore Diop" , insistent les deux frères qui conjuguent admirablement talent et loyauté.